Une Chaire Construction 4.0 pour réinventer l’industrie du bâtiment.
Avec le soutien du Conseil Régional des Hauts-de-France et de la Métropole Européenne de Lille, Bouygues Construction et Centrale Lille lancent officiellement la Chaire Construction 4.0, pour mener ensemble la transition digitale du secteur et améliorer sa productivité, via le numérique et l’industrialisation.
Créée conjointement par Bouygues Construction et Centrale Lille en 2017, cette Chaire rassemble une équipe de recherche mixte où doctorants, jeunes chercheurs et employés du Groupe travaillent ensemble pour mener la transition digitale du secteur, par le biais du numérique et de l’industrialisation.
Ce lancement officiel répond avec pertinence aux dernières études réalisées sur notre secteur, dont la productivité ces dernières années a été freinée (de par des processus qui ont peu évolué, l’augmentation des coûts matière et enfin, un durcissement des normes (environnementales, qualité, sécurité). Diminuer les coûts de construction tout en améliorant la qualité et la sécurité des biens produits est un donc devenu un enjeu-clé pour le Groupe, et de nombreuses opportunités s’offrent à nous, dans le numérique, avec notamment le développement du BIM, mais aussi dans l’industrialisation des modes constructifs, dans la prise en compte dynamique des « datas », de la robotique…
La Chaire travaille déjà avec des universités régionales et internationales de renom : l’Ecole Polytech’Lille, l’Université Technique de Munich (TUM), l’Université d’Arlington au Texas ou encore l’ENSAM d’Angers. Plus tard elle intégrera d’autres partenaires académiques : l’ETH de Zurich, NTU à Singapour, l’Université d’Alberta au Canada, ainsi que des partenaires industriels et des start-ups notamment locales via l’incubateur Euratechnologies.
La chaire a été lancée opérationnellement en 2017, avec notamment le démarrage de deux thèses. Elle bénéficie de plus de 4 millions d’euros de budget dont près de 3 millions alloués par Bouygues Construction, et du soutien de la Métropole Européenne de Lille (MEL) à hauteur de 300 000 euros. Cette démarche partenariale doit profiter également au développement du tissu économique et social de la région, sur lequel nous nous appuyons.